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lundi 28 juillet 2014

OL Land: Mais qui va bien pouvoir payer ?

Déplacements Citoyens Communique             

OL: Gros déficits et stade sans accès, arrêtons le 
massacre !

Le chiffre d'affaires 2013/2014 du Groupe OL, publié ce
jour pour un montant de 120,5  millions  d'euros, est en
baisse pour la septième année consécutive.

Y compris les produits provenant de la cession de joueurs,
il  est en recul de  12 %  par rapport à  2012/2013 (135,7
millions) et de 44 % par rapport à 2006/2007 (214,1
millions), année de l'introduction en bourse et de la
décision de construire un stade de 60 000 places
(voir en annexe 1, historique du chiffre d'affaires depuis
2006/2007) 

Il est annonciateur d'un lourd déficit pour la cinquième 
année consécutive. Probablement supérieur à 20 millions.
Ce qui conduirait à un total cumulé de plus de 130
millions de pertes au cours des  5 dernières années. 
(voir en annexe 2, historique des résultats, bénéficiaires ou
déficitaires, depuis 2006/2007)

Avec une telle dégradation, la construction du stade de
Décines n'a pu être lancée à l'été 2013 qu'avec des 
apports exceptionnels des principaux actionnaires, et sur 
la base d'un "plan de financement" qui est en réalité un 
plan d'endettement, sans aucune garantie de 
remboursement de la part de l'OL
(voir en annexe 3, données sur le "plan de financement")
Elle se poursuit encore aujourd'hui malgré les 
annulations par la Cour Administrative d'Appel de Lyon 
des déclarations d'utilité publique relatives aux accès au 
stade, en transports en commun ou par voie routière  
(voir en annexe 4)

Alors que nous avons déjà le grand stade de Gerland, 
infiniment mieux situé, il est encore temps de renoncer à  
ce projet suicidaire et de stopper les ponctions auprès 
des contribuables.

Arrêtons le massacre ! 

 
Annexe 1 : Historique du chiffre d'affaires consolidé 
du groupe OL depuis 2006/2007 :    Il s'agit  des
chiffres d'affaires annuels, y compris les produits  des 
cessions  de joueurs : 

- Année 2006/2007 :  214,1 millions  (année de l'introduction en bourse)
- Année 2007/2008 :  211,6 millions
- Année 2008/2009 :  192,0 millions   
- Année 2009/2010 :  160,2 millions
- Année 2010/2011 :  154,6 millions   
- Année 2011/2012 :  145,3 millions
- Année 2012/2013 :  135,7 millions
- Année 2013/2014 :  120,5 millions

Annexe 2 : Historique des résultats bénéficiaires ou 
déficitaires depuis 2006/2007 

- Année 2006/2007 :  + 18,6 millions   
- Année 2007/2008 :  + 20,1 millions
- Année 2008/2009 :  +   5,4 millions   
- Année 2009/2010 :   - 35,1 millions
- Année 2010/2011 :   - 28,0 millions   
- Année 2011/2012 :   - 27,9 millions
- Année 2012/2013 :   - 19,8 millions
- Année 2013/2014 :   -   ?   (perte probable sup. à 20 millions)
      

Annexe 3 : Le "plan de financement" du stade de 
Décines.  
 
Les travaux de construction proprement dit n'ont pu 
démarrer l'été 2013 qu'avec des apports exceptionnels 
effectués en août 2013 par les deux principaux 
actionnaires :   42 millions du groupe Pathé (J. Seydoux)  
et 33 millions du groupe ICMI (J.M. Aulas).

L’OL n’avance pas la moindre piste crédible pour le 
remboursement des promesses de prêts qu'il 
a annoncées fin juillet 2013 : 248,5 millions à rembourser 
7 ans après la mise en service prévue (début 2016) avec 
un taux moyen d’intérêt de 7,2 % (Source : document de 
référence de l’OL pour l’exercice 2012/2013, page 76) 
     

Annexe 4 : Annulation par la Cour d'Appel des 
déclarations d'utilité publique relatives aux accès au 
stade de Décines

Ces annulations prononcées les 27 novembre 2013 et 14 
mai 2014 concernent les projets suivants : 


- prolongement et aménagement de l'infrastructure du tram T3, pour y faire circuler des navettes qui partiraient de La Part Dieu, de La Soie et de Meyzieu, pour aller au pied du stade  

- voies et aménagements routiers au Nord du Stade et au Sud ( pour y faire circuler des navettes bus à partir d' Eurexpo)

- construction d'un nouvel échangeur sur la rocade Est

- construction d'un parking de 3800 places à Meyzieu les Panettes  
A noter que pour l'infrastructure T3, une nouvelle enquête 
publique est en cours d'instruction, sur la base  d'un 
dossier où le Sytral a été incapable de démontrer 
comment il pourrait faire fonctionner correctement sur les 
mêmes rails entre La Part Dieu et Meyzieu les 3  services 
de navettes  pour le stade, en plus des services réguliers 
qui l'empruntent quotidiennement : 
- service T3 régulier 
- service Rhonexpress jusqu'à Saint-Exupéry
- service tram T4 sur environ 500 mètres au sud de La Part Dieu)
 

vendredi 18 juillet 2014

Gérard Collomb, plus "écolo" que lui, tu meurs !

A la lecture  du blog de Gérard Collomb (oui ça nous arrive de temps en temps, mais on se soigne ensuite !), on a été confondu par la dichotomie entre son discours et ses actes... 



En effet, on ne peut qu'applaudir à l'inauguration d'un nouveau parc urbain de 3 hectares appelé "CLOS LAYAT" dans le huitième, mais,  on ne peut que s'attrister de la mutilation d'une exploitation agricole péri-urbaine de 25 hectares à Décines, propriété d'un des derniers agriculteurs local: Philippe LAYAT !

D'une part, il communique à cor et à cri sur le CLOS LAYAT et d'autre part, on CLOT très discrètement pour ne pas dire sournoisement le DOSSIER LAYAT  (le chainon manquant pour les accès à OL LAND). C'est au total 100 hectares de zone agricole et naturelle péri-urbaine qui auront été prélevé sur le périmètre de la future Métropole. Ce, contre l'avis des populations concernées et au nom du foot business !

La coupe du monde de foot nous à laissé de belles images plein la tête, aujourd'hui nous pouvons partir tranquillement nous prélasser au soleil, c'est le moment qu'à choisi le Grand Lyon pour envoyer géomètres, bulldozers, camions, pelleteuses sur les terres de cet agriculteur décinois.
Le grand Lyon après avoir envoyé ses amis organiser les réunions publiques, recommencé deux enquêtes publiques négatives, perdu devant les tribunaux toutes les DUP d’accès au stade, ne peut pas s’arrêter là et pousse les propriétaires terriens excédés dans leurs derniers retranchements, que va t-il se passer au milieu des moutons du Montout, de toute façon c'est sûr, ce sera un drame humain...







jeudi 10 juillet 2014

GRAND LYON: le TOP à la TRAPPE ?

Les Gones communiquent


Le TOP, assez prétentieusement baptisé naguère "Anneau des Sciences", pourrait bien faire les frais de la raréfaction des ressources financières du Grand Lyon. La presse s’en est fait l’écho. La raison : la diminution de la dotation de l’Etat. Les pouvoirs locaux ne devraient pas être surpris que les dotations de l’Etat aux collectivités locales soient fortement réduites et qu’elles soient elles même mises à contribution pour réduire leur train de vie ; il faut en effet rappeler que ce n’est pas le seul lointain Etat qui dépense trop, mais que les collectivités sont elles même très prodigues. Elles émargent pour 20% de la dépense publique française, sans avoir à assumer les dépenses régaliennes de l’Etat (défense, justice, affaires étrangères etc..) et les coûts de la protection sociale.

Nos élus devaient savoir tout cela depuis longtemps ou du moins s’en douter et le prévoir ; ce devait être le cas au moment de consacrer presque un demi milliard d’euros en dépenses d’aménagements et d’infrastructures au bénéfice d’un deuxième grand stade pourtant présenté à l’origine comme un investissement privé.

Ne pourrait-on pas questionner les Grands Lyonnais pour savoir s’ils préfèrent avoir un renforcement des transports en commun et des aménagements de voirie pour échapper à la galère quotidienne des embouteillages ou de faciliter aux amateurs de foot l’accès 20 à 30 fois par an à un stade complètement excentré ?

Ce stade est un puits sans fond : aujourd’hui création des accès, demain entretien des espaces verts et des accès, après-demain municipalisation suite l'incapacité financière des porteurs initiaux du projet et donc deux stades à entretenir sur l’agglomération. 

Communiqué du collectif "Les Gones pour Gerland". 

Juillet 2014







lundi 7 juillet 2014

Mais ils sont devenus fous...

Voici la nouvelle lubie de nos politiciens locaux.

Après avoir signé la destruction de 100 hectares de terres agricoles péri-urbaine au nom du foot business et pour OL Land, ils tentent de nous faire croire à leurs bons sentiments sur le développement durable et le respect d'une agriculture de proximité !

Ils nous prennent vraiment pour des cons !

Petits détails... entre les coûts induits par OL Land et les coûts directs de cette initiative, quel est l'impact fiscal pour les contribuables ?